lundi 11 décembre 2023

Combien y a-t-il de carbone et d'hydrogène dans la croute terrestre ?

 

Avec la théorie du pétrole abiotique vient la question de savoir combien de carbone et d'hydrogène il y a dans la croute terrestre. Question cruciale, puisque selon la quantité estimée, il peut y avoir énormément ou peu de pétrole, de charbon et de gaz.

Evidemment, l'orthodoxie scientifique, qui est aux ordres de l'élite, nous fait croire qu'il y en a extrêmement peu. Selon ses estimations, il n'y aurait qu'entre 0,02 % et 0,05 % de carbone dans la croute terrestre, et 0,14 % d'hydrogène.

C'est ce qu'on peut voir sur le site de l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (article de 2017) :

"La teneur de la croûte terrestre en carbone est de l'ordre de 200 ppm (i.e. 1 kg de croûte terrestre contient environ 200 mg d'élément carbone)."

Note : 200 ppm, c'est 0,02 %

Sur Wikipédia, ça varie entre 200 ppm et 1800 ppm selon les sources. Et on parle de 1400 ppm pour l'hydrogène.

Avec de telles proportions de carbone et d'hydrogène, il ne peut pas y avoir beaucoup de pétrole, de gaz et de charbon. Donc, peu importe que les hydrocarbures soient d'origine entièrement abiotique, la quantité reste limitée.

 

1)    Quantité de carbone dans la croute terrestre

 

Jusqu'à récemment, je pensais qu'il était impossible pour un particulier de déterminer combien il y avait de carbone dans la croute terrestre. Mais, en y repensant, j'ai trouvé un moyen tout simple.

En effet, il y a une roche qui contient beaucoup de carbone. C'est le calcaire (CaCO3). Quelle proportion de carbone y a-t-il dans le calcaire ?

Eh bien, la masse atomique du calcium est de 40, celle du carbone est de 12, et celle de l'oxygène est de 16. Donc, on a 40 + 12 + 3x(16) = 52 + 48 = 100. Donc, la part du carbone dans le calcaire est 12 % (12/100). Ça correspond aux chiffres qu'on peut trouver sur Internet.

Or, pour que le calcaire contienne 12 % de carbone, il a fallu qu'au même endroit où il y avait du calcium, il y ait eu du carbone (et de l'oxygène, l'ion carbonate étant CO3).

Et vu les quantités gigantesques de calcium dans le manteau (4,1 %) et le fait qu'on trouve du calcaire un peu partout, ça ne peut pas venir du hasard de la présence du carbone à un endroit particulier. S'il y a du calcaire un peu partout, c'est qu'il y a au moins 12 % de carbone partout.  Donc, on peut penser que le carbone représente au moins 12 % de la croute terrestre. Ce qui signifie qu'au lieu d'être un élément très rare, c'est un élément très abondant.

Mais, c'est peut-être plus. Peut-être qu'il y a plus de carbone présent que nécessaire pour former du calcaire. Donc, peut-être qu'il y a 15, 17, 20 % de carbone dans la croute terrestre, ou même plus.

Donc, il y en a probablement 600 à 1000 fois plus qu'estimé. Et ça veut dire aussi qu'il y en pratiquement partout. Il n'y en a pas dans quelques zones particulière, mais presque partout.

 

Alors, on pourrait répondre que s'il n'y a que 4,1 % de calcium dans la croute terrestre, il n'y a pas besoin qu'il y ait 12 à 20 % de carbone dans la croute pour former 12 % du calcaire. Il suffit qu'il y en ait environ 0,5 %, puisque 0,5 c'est 12 % de 4,1. Ça ferait quand même déjà 25 fois plus que les estimations actuelles. Mais ça ne marche pas de cette façon. Quand il y a une zone de calcaire, ça veut dire qu'à la base, il y avait une zone avec 100 % de calcium. Et pour qu'il y ait 12 % de carbone dans le calcaire final, il fallait qu'il y ait 12 % de carbone dans la zone. S'il y avait seulement quelques rares zones de calcaire dans le monde, on pourrait éventuellement supposer que par un heureux hasard, il y avait chaque fois une grosse poche de carbone au même endroit. Mais, vu l'ubiquité du calcaire sur terre, ça ne peut pas relever du hasard. Ça veut dire que pratiquement partout, il y a 12 à 20 % de carbone.

 

Et on peut se dire qu'il y a beaucoup plus de calcaire et de calcium sur terre, parce que, finalement, l'estimation de la quantité de calcaire repose sur l'idée qu'il s'est formé de façon biologique. Donc, forcément, il ne pouvait pas y en avoir beaucoup. Et s'il n'y a pas beaucoup de calcaire, ça veut dire qu'il n'y a pas beaucoup de calcium. Mais, si on se débarrasse de cette hypothèse fausse, il devient possible qu'il y ait 2 à 4 fois plus de calcium et de calcaire qu'estimé.

 

On pourrait également objecter que dans l'exemple du calcaire, on parle de carbone associé à un métal, le calcium, qui est plutôt léger. Probablement qu'avec les autres métaux qui sont dans la terre, et qui sont plus lourds, la proportion de carbone serait moindre en termes de masse. Mais en fait, quand on fait le calcul, c'est l'inverse. Ici, on a du carbone qui est dans un composé qui a une masse atomique de 100. Et il représente 12 % de l'ensemble. Or, selon Wikipédia, la terre est composée environ à :

1)    46 % d'oxygène, qui a une masse de 16
2)    27 % de silicium (masse de 28)
3)    8 % d'aluminium (26)
4)    5 % de fer (55)
5)    4 % de calcium (40)
6)    2,5 % de sodium (22)
7)    2,5 % de potassium (39)
8)    2 % magnésium (24)

Ensemble, ces matériaux représentent 97 % de la masse de la croute terrestre. En moyenne, la masse de la terre est donc de 16x0,46 + 28x0,27 + 26x0.08 + 55x0,05 + 40x0,04 + 22x0,025 + 39x0,025 + 24x0,02, ce qui donne 7,36 + 7,56 + 2,08 + 2,75 + 1,6 + 0,55 + 0,975 + 0,48 = 23,355. Donc, la croute terrestre à une masse moyenne d'environ 23,3 ; soit 4 fois moins que le composé qu'est le calcaire. Donc, s'il y a 12 % de carbone dans le calcium, il devrait y en avoir 4 fois plus dans la croute terrestre, soit 48 %.

Mais, ça doit être moins. Parce que là, le fait qu'il y ait seulement 4,1 % de calcaire joue. S'il y a disons 20 % de carbone dans la croute terrestre, et qu'il est présent un peu partout, il y aura toujours assez de carbone quelque part pour s'associer au calcium et à l'oxygène et former du calcaire. Et même s'il y a plus de calcium qu'annoncé par la théorie officielle et qu'on est par exemple à 8 % de calcium, ça reste à peu près valable.

 

2)    Quantité d'hydrogène dans la croute terrestre

 

Comme la formation des hydrocarbures nécessite aussi de l'hydrogène, on peut se demander combien il y en a dans la croute terrestre.

Comme vu plus, selon Wikipédia, il y a seulement 1400 ppm d'hydrogène dans la croute terrestre, soit 0,14 %. Là aussi, on peut être sûr que c'est beaucoup plus. Et ce pour les mêmes raisons que pour le calcaire.

Les océans représentent une masse gigantesque. Or, c'est du H2O. Et l'hydrogène représente 11 % de la masse comme on peut le voir sur Wikipédia :

"Par exemple, l'abondance massique de l'oxygène dans l'eau est d'environ 89 %, car c'est la fraction de la masse d'eau qui est composée d'oxygène."

Or, l'eau vient forcément de la terre. L'élite aimerait bien nous faire croire qu'elle viendrait de comètes et de météorites qui se seraient écrasées sur la terre, ou du dégazage au début de la formation de la terre il y a 4,5 milliards d'années (sous entendu, il y en avait, mais il n'y en a plus). Mais, c'est évidemment faux.

Donc, en fait, au moins 11 % de la croute terrestre serait composée d'hydrogène. En effet, s'il y en a 11 % dans les océans, c'est forcément qu'il y en a aussi au moins cette proportion-là dans la terre.

Et de la même façon, le pétrole contient beaucoup d'hydrogène. Sur l'encyclopédie Britannica, il est dit :

"Regardless of variations, however, almost all crude oil ranges from 82 to 87 percent carbon by weight and 12 to 15 percent hydrogen by weight."

Donc, ici, on a 12 à 15 % d'hydrogène. Donc, vu l'ubiquité du pétrole, au même titre que celle de l'eau, on peut être sûr qu'il y a au moins 15 % de la croute terrestre qui est composée d'hydrogène. Mais, là encore, c'est probablement plus. C'est peut-être 18 ou 20 %.

Seulement, l'hydrogène en question n'est pas libre bien sûr. Il est associé à d'autres substances. Et les substances en question, quelles sont-elles ? Eh bien évidemment, l'oxygène et le carbone, qui sont très abondants dans la croute terrestre. C'est essentiellement avec eux que l'hydrogène va se lier, vu qu'il ne le fait pas avec les métaux et le silicium.

Et avec de telles quantités de carbone et d'hydrogène dans la croute terrestre, alors, on peut être sûr qu'il y a des masses gigantesques de pétrole et de charbon dans la croute terrestre.

Et comme il y a d'énormes quantités d'oxygène aussi, on peut être sûr qu'il y a des océans d'eau dans la croute terrestre.

 

On peut faire la même objection pour l'hydrogène que pour le carbone concernant la masse moyenne de la croute terrestre. Mais, ça ne joue pas beaucoup. On a vu que la masse moyenne est d'environ 23. Et là, on a un composé qui a une masse atomique de 18. Donc, ça ne réduirait la proportion d'hydrogène que de 22 %, ce qui, dans les masses gigantesques en jeu, est assez négligeable. Donc, on aurait plutôt entre 10 et 20 % d'hydrogène.

 

3)    La stratégie de la science orthodoxe pour cacher ce fait


Evidemment, de telles quantités de carbone et d'hydrogène indiqueraient clairement que la théorie du pétrole abiotique a de très fortes chances d'être juste.

Pour éviter ça, en plus d'autres méthodes, l'élite a fait en sorte de faire croire qu'il n'y a que très peu de carbone et d'hydrogène dans la croute terrestre.

 

Le carbone

 

Pour le carbone, elle doit biaiser l'analyse en partant du postulat que tout le carbone contenu dans la croute terrestre est d'origine végétale (biotique). Et ensuite, elle part de l'estimation des réserves de charbon, de pétrole, de gaz, de calcaire et des rares autres roches contenant du carbone pour déterminer la proportion de carbone dans la terre. Et là, avec les quantités estimées, elle arrive à 0.02 % de carbone dans la croute terrestre.

Alors, on peut penser que ces estimations théoriques sont en parties confirmées par des carottages. Mais, évidemment, les résultats de ces derniers doivent être falsifiés. Le problème, c'est qu'il faut réaliser de nombreux carottages, parce que chaque endroit est particulier. En effet, si un endroit contient du charbon, on pourra dire que le taux de carbone dans la croute est de 10 %, alors que si on est dans un endroit où il n'y a que des silicates, on dira qu'il est de pratiquement 0 %. Or, seuls des organismes gouvernementaux peuvent faire des carottages, en c'est encore plus vrai pour des milliers de carottages. Par ailleurs, il est facile de truander ceux faits à un seul endroit. En dehors de truandes totales où aucun sondage n'a été effectué, il est possible de faire plusieurs carottages et de ne retenir que ceux qui vont dans le sens officiel et en passant sous silence les autres. Par ailleurs, tout dépend de l'endroit où c'est fait, de la profondeur du forage, etc… Donc, il est facile de truander les études pour conclure à un taux de carbone de seulement 0,02 %.

Et puis, la croute terrestre, c'est profond. Ça fait 30 km sous les continents. Et la lithosphère, c'est 60 à 200 km. Et on n'est capable de forer qu'à 10-12 km au maximum je crois. Et de tels forages ne doivent pas être faits bien souvent. Donc, la majeure partie de la croute terrestre, et c'est encore plus vrai pour la lithosphère, échappe aux analyses. Les modèles sont réalisés à partir de données très incomplètes ; ce qui laisse la part belle aux présupposés théoriques.

En fait, les études en question ne servent qu'à confirmer les théories que veut imposer l'élite ; à savoir ici, le fait que le pétrole ait une origine biologique. Donc, si l'estimation est fausse, ça ne vient pas d'une erreur, c'est volontaire.

On peut être sûr qu'elle a des hommes aux ordres en haut de la hiérarchie de la géologie. Mais, elle peut forcer indirectement les scientifiques à trouver les "bons" résultats. Elle sort une théorie qui est imposée comme juste à coup de forceps. Ça devient le consensus scientifique. Les dissidents sont ridiculisés. Et ensuite, les scientifiques, qui ne sont pas des gens très courageux, vont se soumettre et trouver les bons résultats, sous peine d'être saqués par leurs supérieurs hiérarchiques et leurs pairs. Le fait de spécialiser à fond les scientifiques va aider également. Chacun n'aura conscience que de son petit périmètre carré. Du coup, n'ayant pas de vision globale, ils feront leur petite truande dans leur coin, sans conscience de l'arnaque générale.

Par ailleurs, dans la théorie officielle, si tout le carbone présent dans la croute terrestre vient de l'atmosphère, ça pose un énorme problème sur la quantité de carbone présent dans l'air à la préhistoire. C'est le cas même avec l'estimation actuelle de 0,02 %, comme je l'ai montré dans un précédent article. Mais, si les estimations étaient de 20 % de carbone dans la croute terrestre, l'absurdité de l'origine aérienne du carbone de la croute terrestre deviendrait trop évidente. Il aurait dû y avoir des proportions de carbone dans l'air totalement délirantes. Donc, l'élite fait en sorte de produire des estimations de taux de carbone terrestre faible, pour que l'absurdité de la situation il y a des centaines de millions d'années ne soit pas trop visible.

L'avantage pour l'élite, c'est que comme le carbone ne se lie apparemment pas bien avec les métaux autres que le calcium et le magnésium (ils se lient surtout avec l'oxygène), la majorité de la croute terrestre ne contient pas de roches carbonatées (roche constituée d'au moins 50 % de carbonate de calcium). Donc, l'orthodoxie scientifique semble convaincante quand elle dit qu'il y a très peu de carbone dans la croute terrestre. Sauf qu'à part dans le cas du calcaire et quelques autres roches beaucoup plus rares, le carbone est entre les roches.

 

L'hydrogène

 

Concernant l'hydrogène, comme l'élite a réussi à faire croire que le carbone n'est présent qu'en très faibles quantités dans la croute terrestre, elle pourrait se dispenser de le faire pour l'hydrogène. Si un des éléments du pétrole est absent, peu importe que l'autre élément soit présent en quantités astronomiques. Mais, vu les chiffres officiels concernant l'hydrogène, elle a apparemment tenu à verrouiller aussi le narratif sur cet élément. Sans hydrogène, pas de pétrole. Donc, dire qu'il y a très peu d'hydrogène permet d'empêcher de penser que le pétrole est présent en grande quantité.

Là aussi, la théorie a dû précéder la vérification. Et du coup, les scientifiques vont dans le sens de cette idée. Même dans l'hypothèse très peu probable où ils ne truqueraient pas les résultats, s'ils font des carottages et qu'ils rencontrent une poche d'eau, ils ne vont probablement pas la comptabiliser. Ils vont considérer ça comme un élément non représentatif de la croute terrestre. Et pour le pétrole ou le gaz, on a vu ce qu'il fallait en penser plus haut. Donc, les géologues ne vont étudier que les roches (qui ne contiennent pas d'hydrogène pour l'écrasante majorité). Ils vont ignorer tout ce qui contient de l'hydrogène, à savoir l'eau, le pétrole et les gaz de type hydrocarbures, et considérer que celui-ci est présent en de très faibles proportions.

Et on peut penser que la théorie de l'origine de l'eau sur terre est liée à la problématique du pétrole. Si l'eau vient des profondeurs de la terre, alors, il y avait des tonnes d'hydrogène dans la croute terrestre ; ce qui va dans le sens de la théorie abiotique, puisqu'alors, il y avait suffisamment d'hydrogène pour former des masses gigantesques de pétrole et de gaz. Comme l'élite ne veut surtout pas qu'on aille par-là, elle invente une histoire d'eau qui se serait venue des météorites ou d'un dégazage initial de la terre durant lequel tout l'hydrogène se serait lié à l'oxygène pour former de l'eau. Et ensuite, il n'en serait resté qu'une très faible quantité dans la croute terrestre.

L'idée souvent répétée que l'hydrogène est un produit extrêmement volatil pouvant s'échapper par toutes les anfractuosités possibles (ce qui est vrai) sert à appuyer la théorie officielle qu'il se serait échappé de la croute terrestre il y a plusieurs milliards d'années. Mais, il ne s'est pas échappé du tout. Il est resté piégé dans la croute terrestre. Simplement, il s'est associé avec l'oxygène et le carbone.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire